Hier, je regardai la météo, pour voir à quelle heure la tempête était schédulée au programme pour le lendemain. Travaillant au terminus de l'aube au midi, je souhaita ne pas voir tous ces flocons s'abbatre pendant mon quart de travail, m'évitant ainsi tous les retards des autobus et mécontentements des usagers.
Quelle fût ma joie en voyant que tout cela n'allait que débuter vers midi, une heure, me permettant ainsi de m'esquiver de mon travail sans subir les conséquences.
Je me rendis donc au neuf cent quarante-deux rue du Saint-Louis, bravant le froid mordant d'un matin glacial. Premier départ à 7:45. 7:40, l'autobus manquait toujours à l'appel. Ainsi, en bonne employée qui écoute les directives patronales, je téléphona à notre sainte mère, la répartition. Surprise? Suite à un malentendu ma foi fort dommage, le chauffeur sera en retard... de combien de temps? 1 heure. Joie! N'ayant aucun client en attente pour ce départ ici, je me dis que la situation n'était guère dramatique, jusqu'à ce que me poussa le souvenir du dame travaillant à l'assomption et attendant ce bus dans le centre-ville. Pauvre dame. Je l'imaginai gelée sur le coin de la rue. Et bien mon imagination se matérialisa devant moi, et je vis la dame en question surgir devant ma fenêtre, paniquée, me demandant: "Qu'est-ce qui s'passe avec le bus?" Voyant sa pression monter à chaque syllabes, je la rassurai tout de suite qu'il y aurait un retard, mais qu'il allait belle et bien être là.
Effectivement, je le vis retontir 1 heure plus tard. À suivre...
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