Texte écrit pour mon cours de dessin, fallait illustrer un dessin d'une pièce où l'on vis et qui nous représente.
(dessin à venir quand elle me l'aura remis)
Étant partie de chez moi, seule, pour affronter la capitale et l’université, je partage un petit deux et demi avec moi-même, près du Vieux-Québec. Les quatre murs dans lesquels je vis réunissent ma chambre, mon salon, ma cuisine, mon cocon. Le choix de la pièce à illustrer fut donc un choix assez facile, car il n’y en a qu’une. Le coin illustré est le coin où je passe le plus clair de mon temps. La fenêtre en coin me permet de m’y asseoir et de laisser mon regard s'enfuir sur la basse-ville ou les monts au loin. Mon coin télé, où mes étagères sont remplies de disques et de livres qui peuplent mon imaginaire. C’était impensable d’illustrer un lieu qui doit me représenter sans montrer une touche de musique, car la musique est ce qui me fait vivre. Ça m’inspire tellement, chaque moment de ma vie à une trame sonore sur cette tablette. C’est thérapeutique, et ça me permet de continuer, ça me pousse à aller un peu plus loin, à ne pas abandonner.
Je suis un oiseau de nuit. L’inspiration et la motivation arrive une fois la petite aiguille du cadran passée minuit. J’ai beau essayé, avant cette heure fatidique, rien ne vient. Dans le jour, pendant la soirée, le stress, les préoccupations, toute la tempête qui se trouve entre mes deux oreilles m’envahit. La nuit, au contraire, je deviens d’un calme, d’une plénitude quasi-totale. C’est un peu ce trait de moi-même que j’ai tenté de transmettre dans mon dessin. La lampe en plein milieu de mon plancher, assise part terre, regardant la télé ou écoutant de la musique. Et un fidèle bol de café noir, car ce mode de vie est lourde en conséquence côté sommeil.
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