mercredi 8 juillet 2009

Monologue.

En secondaire 5, on devait faire un adieu en théâtre. je viens de retrouver ce qu'émilie et moi avions fait, et j'ai retrouvé le texte du monologue que j'avais joué. J'suis contente parce que je l'ai vraiment cherché longtemps, pis là, je l'ai.
Ça se trouve à être l'animation d'un gala ou d'un spectacle animé par Isabelle Blais et qui avait joué à TVA en hiver 2005. J'sais pu trop c'était quoi, mais c'est ça, c'est le texte des numéros d'animations. C'tait tellement beau cette animation là, hyper poétique, théâtrale.
Le voilà donc:

"Écoute !
J'ai écouté le monde, j'ai écouté les grands, écouté les petits, j'ai écouté les enfants, écouté le vieillard,
et toujours même est le message: ÉCOUTE!
J'ai écouté le jour, entendu le soir, admiré la nuit, souris à l'aube, j'ai écouté le temps,
et toujours même est le message: écoute!
J'ai entendu le sourire de l'enfant, le rire de l'adolescent, le cri de l'innocent, le murmure de la mère, le silence du vieillard, et toujours même est le message: écoute:
Le monde entier te regarde.

Si votre quotidien vous parait pauvre, ne l'accusez pas.
Accusez-vous vous-même de ne pas être assez fous pour appeler à vous ces richesses.

Pour aller plus loin, ne jamais demander son chemin à qui ne sait pas s'égarer.
Une saveur, aussi lointaine qu'elle soit, a toujours une histoire à compter.

Je prendrai dans ma main gauche une poignée de mer, et dans ma main droite une poignée de terre.
Puis, je joindrai mes mains comme une prière et je lancerai dans le ciel une planète nouvelle,
où nous serions toujours ensemble, été comme hiver.
J'y rêve d'habiter.

Mais... si nos nuits ne rêvent pas, est-ce que nos jours ont manqué d'inspiration?

Quelque soit le continent, la couleur du temps, le regard que tu portes sur le chemin à parcourir,
souviens-toi que ce qui rythme les artères de toute notre vie ne sera rien d'autre que le battement de nos coeurs.

Écoute! Le monde change de peau.
Les salles de spectacles sont les Églises quand les mythologies s'effondrent.
C'est dans le théâtre que trouve refuge le divin!
Largons les continents! Hissez les horizons!
Ici, on part.

Ensemble, nous avons égaré des bouts de nuits, dispersés quelques après-midi et même noyé quelques-uns de nos matins.
Il y a combien d'amour dans votre amour?
Combien de nuits dans votre vie?
Combien dans vos corps?
Combien d'îles résident dans l'archipel atlantique de votre âme?
Combien de bougies dans vos yeux?
Et la passion, le feu, où l'avez vous mis ?!

Sans vous commander, je vous demande d'aimer plus que jamais ceux qui vous sont proches.
Les coeurs les plus purs doivent se mettre ensemble pour l'embellir, car le monde est une triste boutique.
Il faut reboiser l'âme humaine.
Je crois de toutes mes forces qu'il faut aimer à tort et à travers.

Quand nous vivrons d'étincelles,
quand nous vivrons d'étoiles.
Quand nous vivrons de tout et de rien, nous serons libres comme l'amour dans les draps au vent.

Le monde change de peau, sera-t-il laid ou bien beau?
Couvert de couleur peinture ou de vert nature?
Le monde change de peau.
"


Ouais. Voilà. J'trouve ce texte vraiment magnifique, et vraiment trop plaisant à jouer.

1 commentaire:

Stephy Prud. a dit…

Wow.. thanks for your comment!
Very appriciated!
How have your find my blog?
Nice to see you again!