samedi 8 août 2009

Carrousel.

"Drôle de soirée, ces sanglots infinis
Tes larmes gelées dans l'air froid de la nuit
Ont dessiné des oiseaux qui ne voulaient que s'envoler

Nos ombres gisaient par terre, membres démis
Sous le carrousel aux amoureux transis
Les chevaux mécaniques hurlaient à la mort
Et pivotaient tout autour de ton triste sort
J'abandonne, j'abandonne

Et tourner en rond ce soir, ça m'disait trop rien
J'ai marché tout droit jusqu'au petit matin

Comme un navire échoué dans son lit
Loin des détroits où tu risquais ta vie
Tu dors sur de l'or avec l'impression que tu ne vaux rien

Oui mais les vauriens habillés de chagrin
Sont là à apprendre le sourire des chiens
Quand chacun voudrait échanger son destin
Le soir de sanglots sans lendemain

Et tourner en rond ce soir, ça m'disait trop rien
J'ai marché tout droit jusqu'au petit matin

Drôle de soirée, ces sanglots infinis
Tes larmes gelées dans l'air froid de la nuit
Auront tôt fait, auront tôt fait d'me sauver la vie

Et tourner en rond ce soir, ça m'disait trop rien
J'ai marché tout droit jusqu'au petit matin"
Carrousel, Chinatown

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