mercredi 18 février 2009

y'a d'la poussière icitte.

Euh... ça fait juste 5 jours que j'ai pas écrit ici?
Mon dieu, c'est pas si pire, j'avais l'impression que ça faisait pas mal plus de temps que ça.

Et oui, j'suis revenue à Joliette. Pour vrai. Pour l'instant, je prends ça relaxe. Je recommence le terminus en fin de semaine, et juste pour les fins de semaine. Je dois donc me trouver un travail pendant la semaine pour compléter, mais... disons que pour l'instant, je prends un peu de temps pour moi. Y'a pas encore d'urgence, je vais donc attendre un peu, et pas me pitcher à temps plein tout de suite comme j'ai fait à Québec, une journée après mon arrivée. Je veux me trouver quelque chose que j'aime.

Je suis très motivée. Être constamment entourée de gens est crissement stimulant.
Quand j'étais toute seule, je croyais être capable de justement faire des toiles, des dessins, mais j'avais la motivation (et le moral) à zéro. Alors que maintenant, j'ai pleins d'idées de projets (dont 1 ou 2 qui me sont venus en rêve, weird.)

Je dois aussi m'inscrire à l'université au plus criss. Y me reste une semaine, huhuhu. En fin de semaine, ce sera fait.

C'est vraiment bizarre. Quand je faisais mes bagages à Québec, je voyais le temps filer pis j'appréhendais le moment quand j'allais quitter les lieux, pas mal vidé de tous ce qui le rendait vivant, habité. J'me disais que ça allait me faire un p'tit quelque chose, un pincement de partir, parce que crisse, j'ai vécu de quoi pareil là-bas, pis je l'aimais c't'appart-là. Mais quand est venu le temps de partir... néant. J'étais vraiment pas triste ou nostalgique. J'ai juste fait: "Bye, mânne." pis j'ai mis la clé dans porte. Quand je faisais la run de retour, sur la 40, entassée en arrière du char à ma tante avec mes trois cents valises, je sentais que je venais de sortir d'un brouillard, d'une bulle. Pis que je revenais dans la "vraie" vie. C'est un peu wack comment de l'explique, mais j'avais pus l'impression d'essayer de vivre, mais que je vivais, dans l'instant présent, sans me projeter ni dans le passé, ni dans l'avenir.

Pour une fois depuis crissement longtemps, j'étais bien, sereine. Pis j'sentais que c'était pas un état qui allait durer juste le temps d'un rayon d'soleil. C'était vrai, pis ça l'est encore.

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